Aujourd’hui chaque jour de plus en plus de compte facebook sont bloqués, le gouvernement fait la guerre au dropshipping, très peu d’influenceurs sont encore rentables, tu galère probablement comme beaucoup à faire évoluer ton business de drop ou ta marque ecommerce, comme le dicton nous le dit si bien les sratégies fonctionnent jusqu’au jour où les marketeurs ruinent tout et ce jour vient juste d’arriver.
Alors puisque toutes ces techniques ne fonctionnent plus quoi faire pour réussir à lancer ou faire perdurer son business e-commerce ?
Et bien en 2011, un entrepreneur américain dénomé Mickael Dubin à peut-être trouvé une nouvelle solution à ce problème, il a peut-être révolutionner le monde du marketing sous nos yeux en lançant une compagnie qui a enregistré plus de 25000 ventes, le jour de son lancement et moins de 5 ans après il revendait son business ecommerce pour 1 milliard dollar.
Tu te demande maintenant probablement comment a-il fait ?
et si je te disais que cette fulgurante ascension a été possible grâce à une seule chose… une simple vidéo…
Dans cet article tu vas apprendre comment la boutique e-commerce Dollar shave club à conquérit les USA en 24h grâce à une seule vidéo…
Le commencement (HISTOIRE)
Tout commence le 24 décembre lors d’un révéillon de Noël, invité à une soirée et passionné de marketing Mickael en discutant avec les invités va faire la rencontre d’un ami de son père Mark Levine qui se trouve avoir un point commun avec Mickael, cette passion pour l’entreprenariat.
Mickael s’étant trouvé le parfait acolite pour la soirée, Mark va rapidement lui avouer qu’il vient de faire une superbe affaire en rachetant une compagnie asiatique en faillite avec plus de 250 000 rasoirs mais qu’il ne sait toujours pas quoi en faire.
Un éclair de génie
C’est alors qu’une idée révolutionnaire va traversé l’esprit de Mickael…
“Et si au lieu de vendre ces rasoirs directement on créerait plutôt un service pour les gens ?”
“Pour à peine 1 dollar, on pourrait avoir chaque mois ses lames de rasoirs livré au pat de sa porte.”
Mickael , se sentait pleinement concerné par ce problème en tant qu’homme et aurait adoré ne plus avoir à se soucier de toujours penser à être forcer d’aller chercher ses lames de rasoirs au moment où il en avait le plus besoin.
Mark adora l’idée, « mais il nous faut un nom ! » s’écriat-il, impatient de se lancer dans cette aventure.
Mickael le fixa et le regarda droit dans les yeux et lui annonça « dollar shave club » comme s’il avait eu une révélation.
L’idée était géniale mais il fallait faire connaître leur nouvelle startup et les cout publicitaires pour le lancement des jeunes startups atteignent souvent des sommets, il leur fallait attirer des investisseurs pour financer la publicité et cela pourrait prendre des mois si ce n’est plus…
On a pas besoin d’eux…
Excité par cette nouvelle aventure, mais dans une impasse concernant l’idée de faire connaître sa nouvelle entreprise, de nouveau Mickael eu une idée qui lui frappa la tête, « et si on pouvait utiliser la puissance d’internet pour sauter la case recherche de financements extérieurs »
Cette solution permettrait d’éviter la perte de temps et de laisser des parts substanciels de l’entreprise à des investisseurs mal intentionnés qui pourraient en profiter pour s’approprier le contrôle de l’entreprise une fois qu’elle fonctionnerait bien.
Il faut savoir que Mickael travaillait depuis plusieurs années dans le milieu du marketing et était également membre d’une petite troupe théâtrale ce qui lui permettait aussi de faire de temps en temps des petits jobs en tant qu’acteur.
Il se dit que c’était donc ici la parfaite occasion de mettre ses talents à exécution aussi bien dans le marketing que dans l’acting.
En plein dans ses pensées, il se leva soudainement et s’écriat « une vidéo ! Une vidéo qui saura parler aux hommes ! »
La vidéo à 1 milliard
Mickael décide donc de prendre les rennes et de rassembler une équipe pour la vidéo composé d’anciens camarades de théâtre avec un budget très serré et en s’occupant de jouer lui-même le rôle du personnage principal.
Mettre en confiance
Au début de la vidéo, Mickael donne son nom et prénom et se présente tout de suite comme le chef d’entreprise de la compagnie ce qui fait que le futur client peut immédiatement s’identifier au fondateur et établir un bon niveau de confiance avec l’entreprise puisqu’on connaît le nom du fondateur, on voit le fondateur.
Si c’était une arnaque, l’arnaqueur serait très facilement identifiable, ce qui atténue le risque de fraude dans la tête du spectateur.
L’attention
Dès le début de la vidéo Mike annonce une offre de valeur irrésistible, pour moins cher qu’un café on peut recevoir ses rasoirs livré chez soi chaque mois…
Le choix de cette annonce dès le début n’est pas annodin
Elle a l’avantage d’attirer l’attention immédiatement, d’être directe et irrésistible, effectivement le spéctateur se posera immédiatement la question « est-ce qu’il a bien dit $1 ? » et voudra en savoir plus pour savoir si ce qu’il a entendu est bien vrai.
L’offre irrésistible en marketing est une offre qu’il serait stupide de refuser et Mickael en tant que bon marketeur a très bien compris comment l’appliquer pour acquérir un maximum de clients en un temps record.
Détruire les objections
On voit également en arrière plan toute sorte de produits comme dans un bric à brac (ou aux USA ce qu’on appelle un 99cents store, où l’on trouve tout à moins d’un dollar), ce qui suggère au spectateur que l’entreprise vent de tout et n’importe quoi, mais lorsque Mike se lève, avec la caméra en mouvement qui suggère de continuer à se focaliser sur Mike.
Mike va maintenant détruire l’objection qu’il a amené le public à se poser
« est-ce que ces lames sont de bonnes qualité ? »
Il se déplace alors, à côté de la porte de son bureau il nous montre une affiche sur laquelle on peut lire « nos lames sont la p***** de crème de ce qui se fait »
L’affiche écrite en grosses lettres placé à côté de la porte du bureau du pdg suggère que ce message est l’objectif primordial de l’entreprise.
On le voit ensuite déchirer une longue feuille de papier souple en marchant comme pour suggéré psychologiquement la destruction de l’objection et cela de façon comique et décalé.
Conserver la confiance et l’intéret
La caméra reste en mouvement et suis le protagoniste tout au long de son parcours dans son entreprise, ce qui amène également le futur client à découvrir les coulisses de l’entreprise pour qui il pourrait devenir client, ici encore cela permet de rapprocher le spectateur en l’invitant à découvrir la maison.
Rassurer
Il explique ensuite que le rasoir bénéficie d’une tête pivotante et d’une bande lubrifiante à base d’aloe vera, donc un rasoir premium doté d’une souplesse qui permettrait même d’être utilisé par un enfant en bas âge sans danger, ce n’est donc pas parce que le rasoir n’est pas chère qu’il n’est pas de qualité.
Cibler son audience
Lorsque l’on voit la petite fille raser son père, on découvre un papa trentenaire qui lit « the lean startup »cela suggère donc que le produit s’addresse aux jeunes entrepreneurs qui n’ont probablement pas le temps de penser à tout car débordé, entre le bébé et leur startup.
Il sait que la majorité de son audience sera peuplé de jeunes entrepreneurs qui regardent youtube.
Appuyer sur la douleur
Lorsqu’on le voit continuer de marcher dans son entreprise, on lui lance une raquette et il demande et fait comprendre à l’auditeur s’il n’en a pas marre de se faire arnaquer en finançant des sponsoring de sportifs plutot que de payer pour un rasoir uniquement.
En même temps il dit qu’il est lui aussi bon au tennis et manque la balle qu’on lui envoi, cela va dédramatiser la situation et conserver ce côté de dérision pour démontrer que dans son entreprise on ne se prend pas au sérieux comme les grandes marques.
Insister sur l’inulité des autres produits
On le voit maintenant qui demande à son auditeur s’il a vraiment besoin d’avoir son rasoir, avec autant de fonctions inutiles qu’une lampe torche, une poignée vibrante, un gratte dos, et 10 lames, son grand-père était capable de se raser avec un rasoir et la polio, il joue sur l’égo masculin indiquant qu’on a pas besoin d’un rasoir compliqué
Il insiste une fois de plus sur le fait d’arrêter de payer pour des options inutiles avec les autres rasoirs, et s’adresse de nouveau à son audience cible en mentionnant le fait d’arrêter de se torturer et continuellement oublier d’acheter ses rasoirs lorsque l’on en a besoin.
On le voit avec un jeune latino et il explique qu’ensemble ils s’occupent de la livraison de vos rasoirs, une fois de plus cela permet de faire connaissance avec l’équipe de l’entreprise.
Aux côtés d’Alejandro son jeune employé latino, il explique qu’il ne fait pas parti de la riche famille Vanderbilt, une grande famille qui a réussi dans les chemins de fer aux uSA, mais qu’il emploi de jeunes américains, ce qui rapproche le spectateur qui préfera surement aider une jeune startup qui embauche des jeunes et des minorités à l’instar des multinationales qui font fabriquer en Asie et n’apporte pas de nouveaux emplois sur le territoire. Cela va rapprocher le spectateur qui automatiquement préferera aider une petite startup proche du peuple que de grandes multinationales qui ne pensent qu’au profit.
Une fois de plus il rappelle d’arrêter d’oublier d’acheter ses rasoirs et de se commencer à se poser des questions sur quoi faire avec les dollars que l’on va économiser
Pour conclure il fait un appel à l’action pour inciter les gens à se rendre sur le site.
Pour terminer, on le voit avec les employés qui dansent, les dollars qui volent et le drapeau américain qui représente l’espoir et la fierté d’être américain.
Conclusion
Grâce à sa qualité et un script extrêmement bien ficelé cette vidéo devient virale le jour de sa sortie, le shop de Mike enregistre alors plus de 25 000 commandes, et c’est le début du succés pour la startup, tout les américains veulent leur abonnement à one dollar shave.
En à peine un an la société passe la barre des 4 millions de dollars, l’année suivante elle est à 250 millions de dollars et sera finalement racheter 5 ans après son lancement par Unilever pour 1 milliard de dollar.
Une fois de plus cette histoire nous montre qu’aujourd’hui avec un peu de créativité et une compréhension du marketing sur internet, on peut faire exploser un business en un temps record et cela en partant de zéro et sans l’aide d’investisseurs.
Mickael nous a démontré ici qu’il fallait proposer une offre irrésistible, miser sur une vidéo bien scripté et savoir faire preuve de créativité pour se démarquer dans un secteur hyper concurrentiel sans même avoir besoin de débourser un seul euro en publicité.
Voilà pourquoi j’ai récemment décidé de lancé mon club privé d’email quotidien où je partage de nouvelles façons et stratégies de développer son business e-commerce dans un univers qui devient chaque jour de plus en plus compétitif.
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Sur ce je te dis à la prochaine.